Grâce à l’avancée des technologies, l’impression 3D intéresse de nombreuses entreprises. Cette technique permet d’accomplir de nombreuses choses, à savoir encourager la personnalisation et transformer des chaînes d’approvisionnement. On peut dire qu’elle représente l’avenir de la production en série ces dernières années. Le présent article met en avant d’autres informations à connaître à propos de cette méthode révolutionnaire.
L’impression 3D : en quoi ça consiste exactement ?
Le monde de l’impression 3D est devenu un secteur en pleine croissance depuis quelques années. Il s’agit d’un procédé qui permet de créer des objets physiques, en superposant différentes couches de matière sur la base d’un modèle numérique. Le processus requiert des logiciels, de la matière et du matériel. On peut créer de simples pièces comme des produits de haute technicité, dont des pièces d’avion, des implants médicaux, et même des organes artificiels, etc. Également appelée fabrication additive, l’impression 3D apparaît de plus en plus comme une solution viable pour la réalisation industrielle de pièces.
À l’heure actuelle, les chercheurs et les scientifiques font recours aux nouvelles technologies d’impression 3D pour diverses applications. Cette méthode permet de bénéficier d’une réduction des coûts de conception. Aussi, elle est intéressante pour produire des conceptions fonctionnelles sans restriction au niveau de la création. Beaucoup d’entreprises choisissent ce procédé pour éviter d’investir dans des outils de fabrication onéreux et moins performants. L’impression en trois dimensions séduit les professionnels souhaitant mettre à jour constamment la conception des modèles. Elle réduit le temps de la mise sur le marché, tout en améliorant la performance de certains composants complexes, par exemple.
Quelle technologie de production choisir ?
Ce procédé utilise généralement deux technologies d’impression. Il s’agit notamment de l’impression 3D SLA et de la technologie FDM. Pour la petite histoire, la stéréolithographie (SLA) a vu le jour en 1984, quand le fondateur du système 3D a déposé le premier brevet commercial de cette méthode. Elle repose sur la photopolymérisation à l’aide d’un laser d’une résine liquide. Cette technologie utilise des résines aux couleurs plus limitées, à savoir le noir, le transparent, le blanc et le gris. À noter qu’il existe quelques résines techniques (résine calcinable et résine dentaire certifiée). Le FDM (Fused Deposition Modeling) est facile d’utilisation, comparé aux autres technologies. Il est aussi moins cher, ce qui le rend populaire.
De plus, il est plus accessible en termes de matériaux. Ce qui a de ce fait permis de développer certains matériaux plus basiques, comme les plastiques PLA et ABS. Les couleurs employées sont très variées qu’il est plus facile d’en trouver sur le commerce. Cependant, en comparant les deux technologies, la SLA est beaucoup plus intéressante en matière de qualité. Sa qualité est, en effet, meilleure pour une épaisseur de couche égale. Aussi, la résolution des modèles est déterminée par le point optique du projecteur ou du laser. Il est de même bon de préciser qu’aucune force n’est exercée lors de l’impression, car elle utilise principalement la photopolymérisation. Ce qui fait que la surface obtenue est bien lisse avec une épaisseur de couche comprise entre 0,01 et 0,05 mm.